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Page:Dostoïevski - Les Précoces.djvu/249

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PRÉCOCES

sonne. Adieu, médecin, nous nous retrouverons à Syracuse.

— Qui est-il ? qui est-il donc ? s’écria le docteur tout en colère.

— C’est un écolier, docteur, un grand espiègle ; ne faites pas attention, dit alors Alexey en fronçant les sourcils. — Taisez-vous, Kolia, cria-t-il ensuite à Krasotkine. N’y faites pas attention, docteur, reprit-il, encore plus impatient.

— Fouettez-le ! Il faut qu’on le fouette ! criait en frappant du pied le docteur hors de lui.

— Mais savez-vous, médecin, que mon Pérezvon sait aussi mordre, fit Kolia d’une voix tremblante, pâle et l’œil allumé. — Ici ! Pérezvon !

— Kolia, si vous dites encore un mot, je romps avec vous pour toujours ! dit alors Alexey d’une voix impérative.

— Médecin, il n’y a qu’un seul homme au monde qui puisse donner des ordres