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III


Ce matin de novembre où commence cette histoire, Kolia Krasotkine restait à la maison.

C’était un dimanche, et il n’y avait pas de classes. Onze heures venaient de sonner, et il lui fallait s’absenter absolument pour « une affaire d’importance ». Il restait pourtant à la maison parce qu’il était seul, tout le monde étant sorti.

Dans la maison de la veuve demeuraient, dans un appartement unique, composé de deux chambres, la femme d’un médecin et ses deux jeunes enfants.