berais sur un qui n’est pas bête. Je suis, d’ailleurs, toujours prêt à reconnaître l’esprit qu’il y a dans le peuple.
L’horloge de la cathédrale sonnait onze heures et demie dans le lointain.
Les jeunes garçons allongèrent le pas, et le reste du chemin jusqu’à la maison du capitaine Sneguirev, père d’Ilioucha, fut bientôt parcouru, sans qu’ils eussent ajouté une parole.
Vingt pas avant d’arriver à la maison, Kolia s’arrêta et dit à Smourov d’aller en avant et de demander à Chestomazov de venir le rejoindre.
— Il faut nous sonder d’abord, dit-il à Smourov.
— Pourquoi lui dire de venir ici ? demanda Smourov, tu peux bien entrer comme cela et l’on sera très content, et sans qu’il faille faire connaissance ici sur la neige.
— C’est à moi de savoir s’il faut la