quelque chose de sympathique et d’attrayant.
Ce moment était donc pour lui de la dernière importance. D’abord il ne fallait pas paraître son inférieur et au contraire lui faire montre d’indépendance.
« Autrement il va penser que je n’ai que treize ans et me prendre pour un gamin comme ceux-là. Que lui importe donc toute cette marmaille ? Je le lui demanderai quand nous nous connaîtrons. Ce qui est mauvais, c’est que je sois de si petite taille. Pouzikar est plus jeune que moi, et il me dépasse d’une demi-tête. Il est vrai qu’en revanche mon visage prouve l’intelligence. Je ne suis pas beau, je sais bien, mais je n’ai pas l’air d’un sot. Et puis il ne faut pas trop d’épanchements. Si je vais à lui les bras ouverts, il pensera peut-être… Pouah ! ce serait dégoûtant s’il le pensait !… »
C’est ainsi que se tourmentait Kolia,