la mort. Voilà du moins ce qu’on raconte. J’ai moins de renseignements sur ce qu’il fit ensuite. On croit cependant qu’il se soumit pendant de longues années à une pénitence religieuse… Mais qu’avez-vous, Vassili Mikhaïlovitch ? Mon récit vous fatigue…
— Non, non ! Au nom du ciel ! Continuez, continuez… Vous disiez qu’il a fait une pénitence religieuse. Mais il n’est pas seul…
— Je ne sais pas. On dit qu’il était seul. Du moins nul autre n’était mêlé à cette affaire. Du reste, à part cela, je ne sais plus rien, si ce n’est…
— Si ce n’est ?…
— Je sais seulement… c’est-à-dire… non, je n’ai plus rien à ajouter… Je voulais seulement vous prévenir que si vous trouviez en lui quelque chose d’extraordinaire, sortant du cours normal des choses, eh bien ! Il faudrait penser que tout cela est une conséquence de ses nombreux malheurs.
— Il est très-religieux, un vrai bigot.
— Je ne pense pas, Vassili Mikhaïlovitch. Il a tant souffert ! Moi, je crois qu’il a bon cœur.
— Il n’est plus fou, maintenant, n’est-ce pas ? Il est sain d’esprit.