Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/103

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les corrections sont nécessaires aux animaux domestiques. Elles leur inculquent les principes de l’obéissance…

Dans la rue, Ivan Andreïtch resta longtemps comme dans l’attente d’une attaque d’apoplexie. Il ôta son chapeau, épongea son front où perlait une sueur froide, ferma les yeux, réfléchit et rentra chez lui.

Il eut le plaisir d’apprendre que Glafira Pétrovna était depuis longtemps rentrée du théâtre : « Elle a eu mal aux dents, le docteur mandé en toute hâte lui a posé des sangsues. Elle est couchée et attend monsieur. »

Ivan Andreïtch demanda de l’eau pour se laver les mains et la figure, se fit brosser et se rendit auprès de sa femme.

— Quelle est cette conduite ? Où passez-vous votre temps, monsieur ? Regar-