Aller au contenu

Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/160

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

P. S. — Mon petit est malade depuis huit jours, et cela va de mal en pis. Il fait ses dents. Ma femme ne le quitte pas, elle est triste. Venez donc, vous nous ferez plaisir, mon très-cher ami.


II

IVAN PETROVITCH À PETRE IVANOVITCH.


Honoré Monsieur Petre Ivanovitch !


J’ai reçu hier votre lettre, je l’ai lue et suis resté très-surpris. Vous m’avez cherché Dieu sait où, quand j’étais tout simplement chez moi. Jusqu’à dix heures j’ai attendu Ivan Ivanitch Tolokonov. Nous montons aussitôt en voiture, ma femme et moi ; je dépense de l’argent, je viens chez vous vers six heures et demie. Vous êtes