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Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/195

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ans, 400… Oui, voilà… Mais lui, il ne prend pas 4, le misérable, c’est peut-être 8 ou 10 pour 100… Enfin, supposons cinq cents, 500,000, c’est sûr… Hum ! Eh bien, le reste pour les chiffons… Hum !

Après avoir fait ces réflexions, il se moucha et allait sortir de la chambre, quand tout à coup il aperçut la petite fille et s’arrêta. (Il ne me voyait pas, j’étais caché par les plantes.) Il me parut très-émotionné. Était-ce son calcul qui l’agitait ? Il se frottait les mains et ne pouvait tenir en place. Il jeta un regard décidé sur sa fiancée future. Il allait s’approcher d’elle, mais il examina tout d’abord la chambre autour de lui. Puis, sur la pointe des pieds, comme s’il se fût senti coupable, il vint à l’enfant, avec un sourire, s’inclina et lui baisa les cheveux. La fillette, surprise, jeta un cri.