Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/212

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

voir encore : elle se lève lentement, avec peine, en frappant de son petit bâton, et, se traînant, fait quelques pas. Peut-être lui faudra-t-il se reposer une dizaine de fois encore avant d’atteindre le logis des siens, chez qui elle doit dîner. Et où va-t-elle donc ? Quelle étrange petite vieille !


II


On m’a fait ce récit ce matin. C’est moins un récit qu’une simple impression. J’avais oublié cette impression quand, assez tard dans la nuit, après avoir lu un article de revue, je me suis rappelé cette vieille, et, sans savoir pourquoi, j’ai achevé dans ma pensée cette ébauche.