Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/250

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vois se lever, s’approcher du lit et se mettre à y fouiller. J’attends. Il fouille longtemps en répétant : « Rien… Rien… Où diable peut-elle être ? » J’attends toujours. Il se met à quatre pattes et cherche sous le lit. Je n’y tiens plus.

— Quoi ? dis-je, pourquoi vous mettre à quatre pattes ?

— Je cherche la culotte, Astafy Ivanovitch, je regarde si elle n’est pas tombée là.

— Quoi, monsieur ! lui dis-je (je le traitais respectueusement par colère) ; pourquoi prendre tant de peine et vous salir les genoux pour un pauvre homme comme moi ?

— Comment, Astafy Ivanovitch ? N’est-ce pas en cherchant qu’on trouvera ?

— Hum ! dis-je, Emelian Iliitch.

— Quoi, qu’il dit, Astafy Ivanovitch ?