Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/30

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— Ce n’est pas elle.

— Qui ? Vous nous prenez pour d’autres ?… Cocher !

— Où faut-il vous conduire, mes demoiselles ?

— À Pokrov. Monte, Anouchka, je t’accompagne.

— Laisse-moi monter de l’autre côté. M’y voilà. En route, et bon train !

Le cocher partit.

— D’où sortent-elles ?

— Mon Dieu ! mon Dieu !… Si nous y allions ?

— Où donc ?

— Eh ! chez Bobinitsine.

— C’est impossible.

— Pourquoi ?

— J’irais volontiers, mais elle trouvera quelque invention pour se tirer d’affaire, je la connais. Elle dira qu’elle est venue