Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/77

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aussi, je croyais être au dernier étage ! Y en a-t-il donc un autre ?…

— Je t’assure qu’on bouge ici, dit le vieillard, qui cessa enfin de tousser.

— Vous entendez, murmura le jeune homme, en saisissant les deux mains d’Ivan Andreïtch.

— Vous me faites mal, laissez-moi…

— Chut !

— De sorte, commença le vieillard, que j’ai rencontré une jolie petite femme.

— Quelle jolie petite femme ? Où donc ?

— Dans l’escalier… Ah ! j’oublie !… La mémoire me manque parfois brusquement… C’est le mille-pertuis… chi.

— Comment ?

— Il faut que je boive du mille-pertuis, on dit que ça fait du bien… chi, chi…

— Tu disais que tu avais rencontré une jolie petite femme.