Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/79

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— Chut ! fit à son tour Ivan Andreïtch, ils parlent.

— Ah ! la maligne ! continuait le vieillard. Elle vient ici chez quelque connaissance, qui réunit en son honneur ses amis.

— Fi ! que c’est laid ! À quoi t’intéresses-tu là ?

— Ne te fâche pas, répliqua le vieillard en toussant. Je ne t’en parlerai plus, puisque ça t’ennuie. Tu me parais mal disposée aujourd’hui…

— Comment donc êtes-vous tombé ici ? demanda le jeune homme.

— Ah ! vous voyez ! vous voyez ! maintenant, c’est vous qui me questionnez !

— Vous savez, en somme, ça m’est égal, taisez-vous si vous voulez, je m’en moque… (Que le diable l’emporte ! Quelle stupide rencontre !)

— Jeune homme, ne vous fâchez pas,