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VIE DE LOUIS EUNIUS.


LE JUGE parle :

Vous vous êtes trompé, maître François, cette fois-ci ; celui-ci est un gentilhomme du premier rang, et filleul du roi ; je trouve que vous avez eu tort ; faites attention, sergent, que vous n’ayez encore du bâton ; qu’avais-tu, pauvre malheureux, à venir t’associer à un homme comme celui-là ? réponds donc maintenant. LE SERGENT

Je ne songeais qu’à bien quand je le rencontrai pour la preet par civilité je le priai à boire [mière fois, un galopin ou deux du vin nouveau, non pas sans plus de sujet que par amitié. LE JUGE

Enfin, j’ordonne qu’il soit décrété et mis en prison, oui, si on le peut car celui-ci est un bon garçon qui se défendra ; quiconque l’approchera aura du bâton, mais, malgré tout cela, nous ferons notre devoir ; que le décret soit fait, monsieur le gouverneur ; vous ire& à l’hôpital tout de suite, maître François, et vous y resterez jusqu’à la fin du procès. Scène. LOUIS seul.

Or çà, j’ai commencé cette fois à jouer mon serpent ; j’ai proprement corroyé maître François le sergent, il n’est pas enchanté, ça chauffait pour le fripon ; ’ peut-être songera-t-il à me mettre en prison, parce qu’il est associé avec la justice de la ville ; je leur dirai hardiment de bouter leur nez dans mon cul, tout homme m’est égal, qu’il vienne d’où il voudra, mon bâton et mon épée seront mes lois ; je vais maintenant chez moi pour voir le tripot qu’il y a maintenant dans ma maison avec mes serviteurs. 271 272 273 278 279 280

prisan A. hennes so eur polr C. a neb B. comanset hon eta da C. Voir ci-dessous, v. 1401. ar mest B. hac ar B. quet ma sabet en nun dronbel B. tomed meus dar C.