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VIE DE LOUIS EUNIUS.


je dirai, s’il est nécessaire, que des voleurs étrangers sont venus sur le grand chemin la nuit nous attaquer ; Tenez donc, ma femme, hâtez-vous vite, serrez ; leur argent est à nous, et aussi leurs chevaux. THÉODOSIA

O Dieu éternel, quel méchant homme vous êtes, Louis ! d’avoir tué deux hommes qui étaient à notre service, vous n’avez pas de conscience, malheureux, tout de même, comment paraître une fois devant Dieu ? Mon cœur tremble ; hélas, je crois maintenant que je mourrai honteusement de par la justice de ce pays ; si j’avais su que vous étiez un scélérat, je ne serais pas venue avec vous, pour être misérable. LOUIS

Que barbouilles-tu, mère de l’hypocrisie ? tu ne pouvais plus durer dans le couvent sans jouer, la manière des putains, c’est et voler et piller et encore tu as l’effronterie de venir me blâmer ? Si tu dis un mot de plus, religieuse putain et voleuse, ma botte ira sans souci à votre derrière ; regardez le beau chiffon que j’ai pour me commander, regardez la mère prieure, maîtresse sur les putains ! THÉODOSIA

Nous allons entrer en ville ; Louis, taisez-vous maintenant, et si j’ai trop dit, je demande excuse, les filles sont fragiles, vous le savez, aussi il faut s’excuser l’un l’autre, je vous aime en mon cœur, vous pouvez croire parfaitement ; c’est par respect pour vous ce que j’ai fait. LOUIS

Allons, c’est passé, qu’il n’en soit plus mot, vivons en union et avec fidélité, 568 570 571 577

hoary au sens grivois de ce mot. te zo meurbed hardi da zonet dam zamall C. II n’y a pas dans A de folio 11. ar merc’hed a zo bresq gouzout mad a red-se C.

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