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VIE DE LOUIS EUNIUS.


LAMONTAGNE »

Allons, puisque nous avons soupé, il est temps que nous je vais toujours devant, etvous, allez tout doucement, [partions ; j’ai hâte de voir à quelle fin aboutira le tour, la victoire sera sûrement, ou autrement la mort. Scène ; tous sortent. LE CAPITAINE seul.

J’ai crainte maintenant, quand je songe en mon esprit que je ne devrais pas tout de même avoir permis à trois hommes courageux d’aller s’exposer à être massacrés parmi leur ennemi ; cinquante mille hommes nous sommes ici dans l’armée, et encore nous n’osons pas aller les attaquer, et voilà un homme qui aurait le courage d’aller les attaquer, nous sommes donc des lâchesl Il expose sa vie pour le bien du pays, et s’il manque son coup, il perdra sa vie, mais c’est un homme qui ne fait cas de vivre ou mourir, de tels gens le plus souvent ont de la chance à la guerre ; je prie de cœur le Dieu des armées de venir l’assister dans ses entreprises, car voici une affaire de conséquence, pour que règne la paix, l’union, dans le royaume de France. LE PREMIER SERGENT entre :

Salut à vous, capitaine, réjouissez-vous ; les Anglais sont partis ; ceux qui sont restés, la plus grande partie d’entre eux est brûlée et tuée ; Lamontagne est maître de ses ennemis. Il a jeté le feu d’artifice dans les tentes ; ils ont été épouvantés, en voyant les flammes ; le feu en un instant de l’une allait à l’autre, et lui, tranchait tout, sans respect pour personne, ses coups de pistolet semblaient des coups de canon ; ils sont tous en déroute, ils sont à l’abandon. 1507 rail ez omp C. 1511 anfln hed e desposin e vue A. 1521 pa lac’het L. 1527.a seblante tenou A.