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Page:Dottin - Louis Eunius.pdf/399

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VIE DE LOUIS EUNIÜS.


LE COMTE DE TOULOUSE

J’aurai grand chagrin, mon cousin, de vous quitter mais, puisque Dieu commande, je n’ai rien à dire ; je ne vous contrarierai pas, pour qu’il ne m’arrive pas de pécher ; je paierai pour vous tout ce que vous me direz ; et je distribuerai vos biens aux pauvres, puisque j’entends, mon cousin, que vous ne retournerez jamais. Dieu vous maintienne, et la Vierge Marie, les saints apôtres, monsieur saint Patrice ! Encore je demande une grâce, mon cousin, avant de vous quitter, que vous me donniez par écrit le voyage que vous avez fait, que nous ayons chacun une copie, l’un et l’autre, pour que nous rendions grâce pour vous à Dieu. LE PRIEUR du couvent :

Monsieur, ne vous gênez pas à l’égard de la pension, vous serez nourri ici à votre discrétion ; nous n’exigeons de vous ni or, ni argent ; nous nous contentons de votre corps pénitent ; entrons dans le couvent, il est temps pour nous de souper, et vous êtes fatigué ; vous avez besoin de vous reposer. Scène ; tous sortent.

quement-se vo.eun exempl en amzer da donct d’ar re a neum blij o vevoan er pec’hel. « Mon cher cousin cela sûrement je ne vous refuserai pas, au bout d’un peu de temps, je pense que vous le recevrez ; tout cela sera un exemple, dans le temps à venir, pour ceux qui se plaisent à vivre dans le péché ». 3640 c’heus eom da discouizan C.