Page:Doublet - Élégies, 1559.djvu/99

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Autant en autre lieu,
AuChangeons ſans ceſſe.

De ces dous iouuenceaus
DeGuetés vous, dames,
Qui, ſur leurs ans nouueaus,
QuSont pleins de flammes.

Plutot que paille au feu
PluD’ardeur ſ’ateignent,
Mais, durans auſsi peu,
MaTantot ſ’éteignent.

Comme amont & aual,
CoSoit chaut, ſoit glace,
Le veneur matinal
Le Vn liéure chaſſe :

Et puis, quand pris il eſt,
Et Bien peu le priſe,
Car la chaſſe lui plait
CaMieus que la priſe.

Ainſi ces ieunes cueurs
AiBien fort vous preſſent,
Mais rien que vos rigueurs
MaIls ne careſſent.

Car, moins les accoſtés,
CaPlus vous pourſuiuent,