Carmelice, dit-il : — « À Lanoraie, — un libéra — bonne place, — cimetière — après demain, — bonjour. »
Carmelice, du tempérament de son père, ne s’excita pas, elle s’agenouilla, souleva la tête du mourant et l’embrassa tendrement ; elle l’entendit encore : — « Faut savoir prendre son ouvrage. »
À ce moment Mgr Fabre qui passait, entendant qu’un homme se mourait, entra chez M. Vaillant et donna sa bénédiction à ce brave Louis Durand « qui partait pour Lanoraie. »
Un petit fils du mourant, enfant à cheveux plats et châtains, joignit ses petites mains et dit : « Jésus, guérissez grand’pépère ». Alors Louis Durand sourit pour la dernière fois, et rendit l’âme, l’une des plus belles venues sur cette terre, et qui se consolait « avec de la fumée. »
Le plus optimiste, le plus individualiste l’homme qui avait le moins touché d’argent dans sa