On releva tous les tombeaux.
Vingt-ans après sa sépulture :
Il resta seul dans son repos.
Bravant encore l’aube future !
Bon père, bon époux chrétien.
Il dort sans peur de la revise
Du dernier jugement ; il tient
Le ciel dans sa constance admise.
Durand, l’homme aux cheveux épais,
Bien digne qu’on le canonise,
Vécut sans crainte et sans regrets.
À nul ne fit mal, ni traîtrise.
Ci-gît Durand, ci-gît son corps.
Il fut l’ami de mon grand’père :
Depuis longtemps tous deux sont morts.
Que la terre leur soit légère !