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Ci-gît Durand, dans son trou noir,
Mais son corps seul est en poussière ;
Lui qui ne vivait que d’espoir
À son âme dans la lumière !

Elle y voltige, sans ennui,
À travers l’immensité fine,
Au delà du jour et des nuits.
Au delà des « roches divines. »

Durand médite comme aux jours
De ses rêves sur la planète ;
Il aime ses nouveaux séjours,
On l’y connaît, puis on le fête ;

Mais il se souvient bien du temps
Qu’il marchait pieds nus sur la neige ;
Plus d’hiver, voilà son printemps,
Durand suit le divin cortège.