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très bien, il n’y a plus de lois pour lui, son guide, c’est sa vision, l’éclair divin.

À part ça, il fait du métier plus ou moins méritant.

L’Église ne ressemble pas à Napoléon III qui, en 1869, avait acquis, on l’affirmait alors, ce genre de sénilité qui ne lui permettait pas de s’accoutumer à des figures nouvelles : il ne changeait plus de ministres tout en changeant ses lois : l’Église est accoutumée à étudier tous les dogmes et tous les principes. Elle n’est pas la prude tel que voudraient nous le faire croire quelques-uns de ses sectaires haineux et simplistes.

Ceux qui déblatèrent contre la démocratie en faveur de l’autocratie, s’aperçoivent vite que cette dernière ne vaut pas le diable, quand elle s’engraisse et grandit à leur dépens.