d’une trop grande précipitation à agir. Il arrive parfois qu’on soit obligé, quand un danger menace, d’agir ainsi. Mais il en résulte souvent de graves ennuis.
S’ils n’étaient que pour le gouvernement, il n’y aurait que demi mal. Mais les ennuis sont parfois pour d’autres que pour le gouvernement. Il faut alors reprendre à pied d’oeuvre le travail insuffisamment fait. Ce travail exige beaucoup de temps. C’est ce qui est arrivé pour les réductions que nous avons dû faire sur les retraites des fonctionnaires et des militaires quand, devant la menace d’une fermeture des caisses publiques et les nécessités plus qu’urgentes, tant de la Trésorerie que de l’équilibre budgétaire, nous avons dû imposer des sacrifices immédiats à tout le monde.
Au cours du travail précipité auquel il