Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/50

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n’était peut-être pas inutile. J’en reviens à l’œuvre accomplie par le gouvernement dans le court espace de temps qui s’est écoulé depuis qu’il est au pouvoir. Au cours de ma dernière allocution, je vous ai exposé quelques-uns des résultats satisfaisants déjà obtenus. Un sérieux apaisement s’est produit. Le calme est revenu à peu près partout dans la rue. Et en est-il de même dans tous les esprits ? Dans ceux-ci ou entre les partis, la trêve si désirable, si nécessaire, la volonté d’union, est-elle aussi complète, aussi absolue, que la situation l’exige ? Les partis qui se sont unis pour me soutenir ne continuent-ils pas à se regarder entre eux avec quelque méfiance, malgré leur volonté, que je sais toujours très ferme, de demeurer groupés autour de moi. N’échangent-ils pas parfois