Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/83

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la paix. Nous ne troublerons jamais la paix d’autrui, mais nous ne voulons pas que l’insuffisance de nos moyens de défense et de notre force de résistance à l’agression puisse donner, un jour ou l’autre, à un moins pacifique que nous, l’intention de forcer violemment notre porte et d’envahir notre territoire. C’est le maintien de la paix dans le monde que la France poursuivra inlassablement.

Si j’ai tenu, comme je vous l’ai dit, à faire adopter à notre pays, sur le terrain de la politique extérieure, une attitude répondant à son passé, à ses épreuves, à sa gloire, à son amour de l’humanité, c’est pour qu’il puisse contribuer aussi efficacement que possible au maintien de cette paix et obtenir du même coup la pleine sécurité dont il a besoin.