Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/93

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




Mes chers Concitoyens,


Il y a longtemps que je ne vous ai parlé.

Ne croyez pas que je vous ai oubliés. Ma pensée va sans cesse vers vous, car je sens que vous êtes ma force et j’ai besoin de le sentir pour accomplir avec confiance ma tâche, qui est fort dure.

Je sais votre grand désir, votre grand besoin de voir la situation générale s’améliorer aussi rapidement que possible, car la situation de chacun de vous s’améliorera également.

Malheureusement, je n’ai pas de