Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/98

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pour s’en rendre bien compte, il faut se demander ce qui serait arrivé si la constitution du gouvernement que j’ai l’honneur de présider n’avait pas arrêté une émeute et empêché d’éclater une guerre civile, qui aurait provoqué une guerre étrangère.

Il faut se demander ce qui serait arrivé si le budget n’avait pas été un peu mieux équilibré qu’il ne l’était et le Trésor mis en état d’acquitter les dépenses publiques : les services publics auraient très mal fonctionné, les fonctionnaires n’auraient pu recevoir que la moitié de leurs traitements et les retraités encore moins sur leurs retraites.

Il faut se demander ce qui serait arrivé si la réforme fiscale n’avait pas été adoptée en temps utile ; si nous n’avions pu