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IX
LA BONNE DAME DE NOHANT
LE THÉÂTRE — ALEXANDRE DUMAS FILS -LA VIE À NOHANT
Les romanciers ont coutume de parler du théâtre avec quelque dédain, comme d’un genre où il y a trop de conventions, où l’on est l’esclave de trop de servitudes quasiment matérielles, où l’on est obligé de tenir trop de compte du goût de la foule, tandis que le livre s’adresse au lettré qui le savoure au coin du feu, à la mondaine qui rêve entre ses feuillets… À peine un de leurs romans a-t-il obtenu un succès un peu plus retentissant que ses aînés, ils s’empressent de le découper en tranches, suivant les conventions de l’endroit, afin qu’il dépasse le petit cercle des lettrés et