Page:Dourliac - Les apprentis de l'armurier, 1895.djvu/103

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XIV


Cependant deux assauts avaient été victorieusement repoussés ; le siège menaçait de se prolonger, malgré l’impatience de la comtesse qui envoyait messager sur messager, pressant ses capitaines d’en finir avec la cité rebelle, et de s’emparer au plus tôt de ce jeune imposteur qui se prétendait son neveu.

Harwelt, de son côté, avait vainement tenté de s’introduire dans la place. Les Lillois faisaient bonne garde et il en avait été jusque-là pour ses frais d’imagination.

Un matin, il se promenait aux avant-postes avec un lieutenant de ses amis, lorsqu’on leur amena deux pauvres