Page:Dourliac - Les apprentis de l'armurier, 1895.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



II


La mort de leur grand’mère fut un coup terrible pour les deux orphelins ; ils n’avaient jamais connu qu’elle au monde, et, aussi loin que remontaient leurs souvenirs, ils voyaient sa bonne figure ridée penchée sur leur berceau.

Elle était toute leur famille et remplaçait tous ceux qui leur manquaient. Sa tendre sollicitude s’était répandue si également sur tous deux, que, malgré sa suprême révélation, ils se sentaient également ses petits-fils et ressentaient aussi profondément sa perte, chacun selon son caractère, mais avec la même sincérité.

Guy, vif, emporté, tout en dehors dans le rire comme dans