IV
Le malheur s’est abattu sur la maisonnette.
Maître Wonguen, frappé de paralysie, est cloué sur son fauteuil ; et avec la maladie, la gêne, la misère, les dettes sont venues de compagnie.
Les pratiques diminuent et disparaîtront tout à fait le jour où Christian s’établira à son compte, selon son intention.
C’est lui maintenant qui fait marcher la maison ; et il mène rudement Frantz ; qui travaille tant qu’il peut et supporte tout sans se plaindre.
Le pauvre garçon avait bien souffert depuis cette triste nuit de fête où il avait lu dans son cœur ; et, devant les assiduités de Christian et de Pierre, devant la faveur que Suzel témoignait à ce dernier, il avait songé à partir.
Mais les jours mauvais étaient arrivés et le brave enfant était resté. Oubliant sa souffrance pour ne songer qu’à celle des autres, il s’était dévoué corps et âme, se multi-