Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/120

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VI.



LE dernier souvenir qu’il nous reste de Louise St. Felmar est celui tracé par la lettre qu’elle laissa chez son père en partant. Il est temps d’expliquer le silence qui l’enveloppe depuis son départ et la cause pour laquelle elle n’était pas parue à Chateaugay comme elle l’avait annoncé à Gonzalve.

Jusqu’à présent, nos amants, malgré la contrainte qu’ils ont eue à subir, n’ont pas été frappés de ces grands coups de l’infortune qui se font un jeu de l’humanité. On va voir par ce qui va suivre combien l’ambition et quelquefois la simple opiniâtreté des pères peut causer de malheurs aux enfants