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peuvent bien un peu mentir sur ce point, vous n’aviez que quatre cents hommes avec vous. Si tel est le cas, vous avez du vous créer vous-même bras d’église pour enterrer mes pauvres amis. Quant à ceux qui sont vivants, ce sont toujours les généreux Gonzalve et Alphonse qui en ont soin.

On parle d’un prochain échange de prisonniers. Je recevrai infailliblement de vos nouvelles par ceux que vous avez sous main. C’est à peu près le seul moyen de communication qu’il y ait. J’ai été moi-même obligé de confier la présente au Colonel Loar, notre dernier consul à Alger, qui se rendait directement à Champlain pour conférer avec votre Mr. Baynes sur cet échange.

Depuis mon retour je me suis beaucoup employé pour vous. Je ne puis à la vérité me flatter de grands suc-