Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/329

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
331

lieu sur tous les points. On passait les jours entiers en fêtes données aux conscrits de retour. Le père avait retrouvé son épouse et ses enfants ; le jeune homme son amante et les jeux du village.

St. Felmar reçut un nouvel échec dans son orgueil et sa jalousie contre son voisin. Gonzalve arriva entouré d’honneurs, et accueilli par les plus bruyantes manifestations de respect et d’admiration pour sa bravoure. Une décharge générale annonça le débarquement du héros de Chateaugay. L’opiniâtre millionnaire en frémit de haine et de dépit.

Un seul homme avec lui, gémissait d’un événement aussi heureux pour les peuples et la patrie. C’était Bossendos… La nouvelle de la paix était pour lui une déclaration de guerre. Plus que tous les feux de joie et les fêtes, il servit à récréer les jeunes ma-