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ne connaissaient pas encore pleinement. La valse n’avait plus de fin. Toutes les figures y trouvèrent place ; et les entrelacements, et les baisers dérobés, et les chaînes de mouchoires qui se dénouaient toujours par le rapprochement des lèvres. Ce mode de valse était peu en usage dans le temps. Mais le colonel y trouvait son double compte ; qui était de se bien réjouir et de molester St. Felmar, qui ne pouvait en aucune manière s’opposer à ces petites libertés. Après la valse, Gonzalve se plaça entre son amante et Eugénie. St. Felmar se mordait les lèvres de se voir témoin forcé d’une liaison qu’il combattait depuis si longtemps. Il pria enfin Brandsome de faire danser sa fille afin de la tirer des mains de ce convive importun. Mais Gonzalve serrait aussi de son côté. Louise dût bientôt le suivre à