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enfin au port. Ses désirs étaient en tout satisfaits.

Louise était folle et se livrait de corps et âme à une joie délirante. Chacun comptait les jours avec impatience et hâtait, par ses désirs, l’aurore si désirée qui éclairerait l’union des deux époux. Jamais St. Felmar n’avait été si affable et si aimable. Sa maison affluait de visites et de féliciteurs, Deux tables étaient continuellement dressées ; l’une pour les amis parasites, l’autre pour les mendiants. Enfin toute la. paroisse entrait dans le bonheur de cette famille nouvellement animée, après une longue mort de troubles et de peines.

Le frère de Québec était arrivé sous la pressante invitation de St. Felmar. Gustave fit connaissance avec une charmante cousine, qui lui donna un peu de gaieté. Il voyait sa