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V.
’ON conçoit facilement les fréquentes
surprises qui interrompirent
la lecture du manuscrit de Gustave.
Louise avant tout y avait trouvé son
compte. Elle avait identifié ses souvenirs
effacés avec la réalité. Elle
avait reconnu le Grand de la caverne
en voyant son frère. Mais elle ne
s’en rapportait pas sûrement à ses pressentiments
dont l’expression aurait infailliblement
blessé la sensibilité de son
frère, s’ils se fussent trouvés faux.
D’autant plus encore, qu’elle se croyait
si fortement tenue à la fidélité du serment
qu’elle avait prêté, que sa conscience
peu éclairée lui imposait toujours
le même silence. Quand elle