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III.
E quinze Juin 1812 l’Île qu’habitait
l’amante de Gonzalve était tout en
émoi. Louise St. Felmar avait laissé
la maison de son père avant le lever
du soleil. La moitié du jour était
écoulée, et on n’avait encore pu trouver
aucune trace de son départ. Des
perquisitions s’étaient faites dans toutes
les parties de l’île, mais personne n’en
avait rapporté de nouvelles. St. Felmar
n’avait pas un instant douté des
causes de cette disparition. Il connaissait
le sort dont il avait menacé
son innocente enfant. Les remords
que lui donna le souvenir de ses brutalités
le tirèrent enfin de son endurcissement.
Il comprit que ce n’était