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Gustave que je croyais retrouver à l’Université. Je m’y dirige en entrant dans la capitale, et je m’informe de ton fils. On me répond qu’il n’y a dans la maison personne du nom de St. Felmar. Je me fais conduire près de l’Intendant qui me dit que le seul élève qu’il connaissait du nom de Gustave était un jeune Canadien appelé Duval. M’étant annoncé comme son oncle, l’Intendant fut surpris de me trouvera Paris cherchant mon neuveu. « Il est parti, me dit-il, depuis trois ans. Les motifs de son départ étaient si impérieux, que pour sa sûreté, il n’a laissé aucune trace de la route qu’il a prise. »

J’appris aussi que c’était à la suite d’un duel qu’il s’était enfui. On a souvent écrit pour en savoir quelque chose. Nous n’avons pu ni l’un ni l’autre recevoir ces lettres parce