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santes pour une femme. Loin de vous, Louise est sans doute près d’un autre. »

— Faites moi grâce, je vous conjure, de ces discours. Vous ne connaissez rien des femmes, on vous n’en connaissez que le mal. Que n’ai-je deux jours à moi ! Je retrouverais mon amante et vous apprendriez ce qu’il y a de grand, d’adorable chez une femme.

« Vous me jugez peut-être pusillanime, de ce que je ne reçois pas bien vos plaisanteries. Au contraire, je vous sais gré de vos motifs. Mais vous ne pourrez jamais me plaire en parlant désavantageusement des femmes. Vous ignorez ce qui peut faire les charmes de la vie de l’homme.

« Voici un lieu propice, arrêtons nous y… « Souvent, mes amis, vous m’avez demandé des détails sur ce qui causait ma mélancolie habituelle. L’a-