Page:Doyle - Du mystérieux au tragique.djvu/65

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ver. C’était tout. Mein Gott ! c’était de reste.

Les sourcils broussailleux du Professeur s’abaissèrent.

— Où est l’homme ? demanda-t-il.

— L’homme est mort. Mort d’hémorragie. Son corps est couché près de la poterne.

— Et personne ne l’a vu ?

— Pour ainsi dire, personne…

— Ce qui signifie qu’on l’a vu ?

— Ainslie l’aura sans doute aperçu du clocher de l’église. Il doit savoir que j’ai des nouvelles. Il désirera les connaître. Si je lui en fais part, il faut que j’en fasse part à tout le monde.

— Combien pouvons-nous tenir encore ?

— Une heure ou deux tout au plus.

— Sans aucun doute ?

— Sur mon honneur de soldat.

— C’est donc la chute ?

— La chute.

— Et il ne nous reste aucun espoir ?

— Aucun.

De nouveau, la porte s’ouvrit. Le jeune Ainslie se précipita dans la chambre. Derrière lui se pressaient Ralston, Patterson, et toute une foule de blancs et de chrétiens indigènes.

— Vous avez des nouvelles, colonel ?

Le professeur Mercer prit les devants.

— C’est ce que le colonel Dresler était en train de me dire. Tout va