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CHAPITRE VIII

LA ROUTE DE BRIGHTON

Mon oncle et moi, nous nous levâmes de bonne heure, le lendemain, mais il était d’assez méchante humeur, n’ayant aucune nouvelle de son domestique Ambroise.

Il était bel et bien devenu pareil à ces sortes de fourmis dont parlent les livres, et qui sont si accoutumées à recevoir leur nourriture de fourmis plus petites, qu’elles meurent de faim quand elles sont livrées à elles-mêmes.

Il fallut l’aide d’un homme procuré par le maître d’hôtel et du domestique de Fox, qui avait été envoyé là tout exprès, pour que mon oncle pût enfin terminer sa toilette.

— Il faut que je gagne cette partie, mon neveu, dit-il, quand il eut fini de déjeuner. Je ne suis pas en mesure d’être battu. Regardez par la fenêtre et dites-moi si les Lade sont en vue.

— Je vois un four-in-hand rouge sur la place. Il y a