Aller au contenu

Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/191

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

à la lutte du navire de commerce contre les corsaires.

Ce bruit était maintenant si fort qu’il me semblait que l’on devait se battre de l’autre côté du bois le plus proche, mais mon ami le sergent en savait plus long.

— C’est à douze ou quinze milles d’ici, dit-il. Vous pouvez en être certain, le général sait qu’on n’a pas besoin de nous, sans quoi nous ne serions pas à nous reposer à Hal.

Il disait vrai, comme on le vit bien, car une minute après, le colonel arriva pour nous donner l’ordre de former des faisceaux et de bivouaquer sur place.

Nous y passâmes toute la journée, pendant laquelle nous vîmes défiler de la cavalerie, de l’infanterie, de l’artillerie, Anglais, Hollandais, Hanovriens.

La musique endiablée dura jusqu’au soir, s’enflant parfois en un rugissement, retombant parfois en un grondement indistinct.

Vers huit heures du soir, elle cessa complètement.

Nous nous rongions d’impatience, comme