Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/258

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nu combien c’est dommage d’abîmer tout un pays à cause d’un seul homme.

On lui avait donc donné avis qu’il eût à se tirer d’affaire, seul, désormais.

D’après les dernières nouvelles qui nous arrivèrent sur lui, il s’était rendu aux Anglais.

Les portes de Paris nous étaient ouvertes ; c’étaient des nouvelles excellentes pour moi, car j’aimais autant m’en tenir à la seule bataille où je me fusse trouvé.

Mais il y avait alors, à Paris, une foule de gens attachés à Boney.

C’était tout naturel, quand on songe à la gloire qu’il leur avait acquise, et qu’on se rappelle qu’il n’avait jamais demandé à son armée d’aller dans un endroit où il n’allât pas lui-même.

Ils nous firent assez mauvaise mine à notre entré, je puis vous le dire.

Nous autres, de la brigade d’Adams, nous fûmes les premiers qui mirent le pied dans la ville.

Nous passâmes sur un pont qui s’appelle Neuilly, mot plus facile à écrire qu’à pronon-