Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/33

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à s’y méprendre à ceux qui soutenaient les rideaux de mon lit, mais elle soutenait que celui-là était en or vierge.

Je lui demandai ce que ferait le chevalier s’il rencontrait le pirate barbaresque.

Elle me répondit qu’il lui ferait sauter la tête de dessus les épaules.

Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien trouver en elle ?

Cela dépassait mon intelligence.

Puis elle me dit que pendant son voyage à destination de West Inch, elle avait été suivie par un prince déguisé.

Je lui demandai à quoi elle avait reconnu que c’était un prince.

Elle me répondit :

— À son déguisement.

Un autre jour, elle dit que son père composait une énigme, que quand elle serait prête, il la mettrait dans les journaux, et celui qui la devinerait aurait la moitié de sa fortune et la main de sa fille.

Je lui dis que j’étais fort sur les énigmes, et qu’il faudrait qu’elle me l’envoyât dès qu’elle serait prête.