Page:Doyle - La Vallée de la peur.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ici avant le crépuscule, sans faute… Sans faute, monsieur Mac.

— Voilà qui est plus raisonnable.

— Le reste n’avait pourtant rien que d’honnête. Je n’insiste pas ; mais soyez ici quand j’aurai besoin de vous. Tout ce que je désire encore, c’est qu’avant que nous nous séparions vous écriviez un mot à Mr. Barker.

— Un mot ?

— Que je vais vous dicter, avec votre permission. Vous y êtes ? « Cher monsieur, il m’a paru qu’il était de notre devoir de faire vider le fossé, car peut-être y découvrirons-nous… »

— Impossible, objecta l’inspecteur, j’ai fait des recherches.

— Bah ! mon cher monsieur, accordez-moi ce que je vous demande.

— Soit, continuez.

— « … Peut-être y découvrirons-nous quelque chose qui intéresse notre enquête. J’ai pris mes mesures : les ouvriers se mettront à l’œuvre demain matin de bonne heure pour détourner le cours du ruisseau… »

— Impossible !

— « … Détourner le cours du ruisseau. Je tiens à vous en prévenir. » Signez, maintenant, et faites porter vers quatre heures : c’est le moment où nous devrons avoir rallié cette chambre. Jusque-là, chacun de nous reste maître de ses actes. L’enquête, je vous l’affirme, marque un temps d’arrêt. »