Aller au contenu

Page:Doyle - Le Capitaine Micah Clarke, trad. Savine, 1911.djvu/165

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

faisais partie de la maison du Duc de Beaufort. Quant à la cavalerie, une troupe de celle-ci nous a poursuivis dans la Plaine de Salisbury avec des mâtins. Une autre nous a attaqués à moins de vingt milles d'ici, et a perdu une vingtaine d'hommes et un cornette.

-Nous avons entendu parler de l'affaire dit le Roi. Elle a été bravement menée. Mais si ces gens-là sont aussi près, nous n'avons pas beaucoup de temps pour nos préparatifs.

-Leur infanterie ne peut être ici avant une semaine, dit le Maire, et à ce moment-là nous serions de l'autre côté des murs de Bristol.

-Il y a un point sur lequel on pourrait insister, dit Wade, l'homme de loi. Ainsi que le dit avec grande vérité Votre Majesté, nous avons été cruellement désappointés par ce fait qu'aucuns gentilshommes, et fort peu de membres importants des Communes ne se sont déclarés pour nous. La raison de cela, à mon avis, est que chacun d'eux attend que son voisin se mette en mouvement. S'il nous en venait un ou deux, les autres ne tarderaient pas à les imiter. Comment donc faire pour amener un ou deux Ducs sous nos étendards?

-Voilà la question, Maître Wade, dit Monmouth en hochant la tête d'un air de découragement.

-Je crois que la chose est possible, répondit le légiste whig. De simples proclamations adressées