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Page:Doyle - Le Capitaine Micah Clarke, trad. Savine, 1911.djvu/74

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lorsque soudain je sentis une violente traction à la tête, et mon chapeau fut lancé sur mes genoux. Je levai les mains: le croiriez-vous, elles touchèrent ma tête nue. La perruque avait disparu. Nous descendions à ce moment Fleet-Street, et il n'y avait dans la calash d'autre personne que l'ami Foster, qui était aussi abasourdi que moi. Nous regardâmes en haut, en bas, sur les sièges et par-dessous: pas la moindre trace de la perruque. Elle s'était évaporée sans laisser d'indices.

-Dans quel endroit, alors? demandâmes-nous d'une seule voix.

-C'était la question que nous cherchâmes à résoudre. Je vous assure que pendant un moment nous crûmes que c'était là une punition pour avoir accordé autant d'attention à de telles sottises charnelles.

Puis, il me vint à l'esprit que cela pourrait bien être le fait de quelque lutin malicieux, comme le tambour de Tedworth, ou ceux qui causèrent quelques désordres il n'y avait pas fort longtemps à la maison Gast, à Little Burton dans notre comté de Somerset.