Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/113

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nous restâmes un instant à considérer sans un mot ce monde tragique.

« Il y a une maison qui brûle, dit enfin Challenger, nous montrant du doigt une colonne de fumée au-dessus des arbres. Sans doute y en a-t-il beaucoup d’autres ; peut-être même des villes entières sont-elles en flammes ; car, songez-y, que de personnes ont dû tomber en portant une lumière ! Le fait de ces combustions suffit à démontrer que l’atmosphère contient toujours sa proportion normale d’oxygène ; nous ne pouvons accuser que l’éther. Ah ! tenez, voici une autre lueur sur Crowborough Hill : c’est à l’endroit où se trouve le dépôt d’accessoires du golf, si je ne me trompe. L’horloge de l’église sonne l’heure. Cela intéresserait nos philosophes de savoir qu’un mécanisme créé par l’homme survit à l’humanité qui le créa.

By George ! s’écria lord John très excité,