Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/117

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— Mon cher Challenger, vous ne croyez pas ce que vous dites ?

— Je n’ai pas l’habitude, professeur Summerlee, de dire ce que je ne crois pas. Votre observation est bouffonne. »

Et la barbe de Challenger pointa, ses paupières se rabattirent.

« Vous avez vécu dans un dogmatisme opiniâtre, vous y mourrez, fit Summerlee aigrement.

— Et vous, monsieur, vous avez vécu dans un obstructionnisme sans imagination, n’espérez pas d’en sortir.

— Le manque d’imagination, rétorqua Summerlee, n’est pas ce dont vous accuseront jamais les pires critiques.

— Ma parole ! s’indigna lord John, cela vous ressemble bien de dépenser à vous injurier notre dernier atome d’oxygène ! Qu’importe que des gens reviennent ou non